THIERRY BONTRIDDER I Art public I GaleriesSculpteur belge

"Aucune sculpture ne détrône jamais aucune autre.
Une sculpture n'est pas un objet, elle est une interrogation, une question, une réponse.
Elle ne peut être ni finie ni parfaite." - Alberto Giacometti, 1957.

Twist I installation sculpturale I Nationale 518 dénommée "Route de la laine" à Mouscron, 2022-2023.
En cours de réalisation !


Lauréat du concours organisé par la Commission des arts de Wallonie CAW et la Ville de Mouscron.

De l’anglais "twist" qui signifie "tordre", la sculpture monumentale évoque à partir de formes conceptuelles les torsions de la fibre de laine. Créée pour le premier rond-point de la Route de la Laine, elle rappelle la transformation originelle de cette fibre en fils textiles. Réalisée à partir d’une multitude de segments cylindriques en acier inox, l’oeuvre se développe en 16 éléments de 4 mètres de hauteur érigées selon des forces de torsion, de tirage et d’expansion. Sa couleur blanche suggère les mèches brutes des ovins tondues lors de la première étape de son traitement.
Twist participe à la "mise en lumière" du patrimoine industriel textile de la région frontalière de Mouscron du XVIIIe siècle à nos jours.


Fragments déployés I installation sculpturale éphémère dans la Chapelle de Boondael à Ixelles, 2017

Photos Paul Louis

C’est à partir d’une réflexion sur le labyrinthe que Thierry Bontridder a imaginé cette installation sculpturale pour la chapelle de Boondael. L’artiste propose ici un fragment de labyrinthe "unicursal". Le parcours, de l’entrée au centre, ne compte pas d’impasse mais une "chambre" intérieure destinée à accueillir celui qui cherche à s’y "retrouver". Tel un parcours initiatique, l’être mis en situation labyrinthique, expérimente l’espace et consent, ou pas, à se déplacer dans un mouvement de progrès, retour, décision, hésitation, erreur, découverte... Les trouées dans les parois sont des lieux de conjectures, d’événements où l’être se confronte à différentes réactions face à son cheminement. Les stimulus esthétiques et sensoriels suscités par les jeux de transparence, de lumière et d’ombre, le paysage sonore "Was ??" du compositeur suédois d’avant-garde Folke Rabe (1935-2017), dépassent la préhension consciente de l’acteur/spectateur. Dans un mouvement de l’extérieur vers l’intérieur et inversement, de l’espace à l’absence d’espace, le trajet labyrinthique peut avoir différentes fonctions, concrètes ou abstraites et/ou spirituelles.

S’il était possible de figurer la Vie, nous choisirions la ligne courbe. Thierry Bontridder compose sa structure à partir de courbes, non pas fixes et refermées en un cercle centré, mais des courbes ouvertes, irrégulières, qui se répètent et se rencontrent pour construire une forme croissant indéfiniment.. La sensualité de l’ensemble contraste étonnamment avec la rigidité des 170 m2 d’aluminium perforé et cintré par un réseau croisé de tubes en métal. L’oeuvre, déployée en quatre voiles de cinq mètres de haut, se découvre pas à pas. C’est l’acte d’éprouver l’interaction du "moi" avec l’installation, de ressentir sa délicate évocation formelle qui est sensuel. Telle une chrysalide, elle se déploie dans un mouvement circulaire sortant d’un point originel, d’une cavité matricielle qui fournit le milieu où quelque chose prend corps, se développe, croît et engendre. La translucidité des parois, ponctuées de lignes, comme autant de vaisseaux sanguins, laisse entrer la lumière et l’ombre, percevoir les sons et les vibrations lors de la métamorphose embryonnaire de la création. Les passages évoquent la figure géométrique de la cellule humaine et végétale mais aussi de la mandorle.

La légèreté, la vitalité et la sérénité qui se dégagent de la structure aérée de ces assemblages en expansion, nous parlent de l’infinie exploration universelle de l’Homme. - CM


Aloé I gare de Rhode-Saint-Genèse, 2015


Sculpture monumentale en acier inoxydable détruite en 2017 suite à un accident de circulation.

"A l’image de l’atome qui, à l’échelle qui lui est propre, constitue déjà un organisme complexe, cohérent et dynamique, la sculpture utilise des éléments comparables qui entraînent l’oeuvre par la nature et la force de ses composants vers un destin que le spectateur intuitivement devine et peut comprendre.

Ces éléments adoptent une forme géométrique et répétitive, susceptible de s’agglomérer en grand nombre, mais pas d’une manière circulaire comme les électrons précipités autour de leur noyau, ou juxtaposés comme les alvéoles hexagonales d’un nid d’abeilles. Le motif s’élabore à partir de deux plats d’acier inoxydable incurvés et réunis par les extrémités en forme d’amande ou de fève. D’une flamme en l’absence d’un courant d’air ou qui évoque la mandorle, cette ovale de gloire qui exprime dans l’art médiéval le rayonnement spirituel des saints personnages. La connotation symbolique de ce motif s’avère particulièrement riche lorsqu’on constate que l’assemblage des éléments constitutifs de la sculpture procède d’une sorte de pulsion organique, non pas mathématique et rigide à cause de la répétition de la forme de base, mais vivante et spontanée. L’oeuvre tient debout devant le ciel mais suggère de manière saisissante la fuite d’une lame de poissons entre deux eaux. Elle se dresse aussi comme une aile, puissante, frémissante, en prise directe sur le vent... Elle exprime tout entière un effort en action." – Albert Bontridder, architecte et poète.


Cohérence I Métro Delacroix à Bruxelles, 2006


Sculpture murale se développant sur deux murs de 95 mètres dans la station Delacroix à Bruxelles.




Une station de métro est un lieu de passage et de mouvement. Les foules diverses et dispersées, composées d'individus animés de besoins, d'objectifs, de désirs aussi différents que contradictoires, s'y rassemblent et y sont canalisées dans un espace et un temps maîtrisés en vue d'une destination elle-même unifiée.


On songe à l'image évoquée par Henri Bergson, philosophe français du début du XXème siècle, dans son ouvrage "L'Evolution créatrice", dans laquelle il considère de la limaille de fer jetée sur une feuille de papier. Chaque parcelle y semble avoir son caractère et sa direction particulière et individuelle, mais sous l'effet d'un aimant, l'ensemble s'ordonne et se meut dans un sens déterminé.

Ainsi chaque particule du monde, à l'échelle infinitésimale aussi bien qu'aux confins de l'univers, le règne humain y compris, possède un destin individuel, tout en étant néanmoins entraînée dans un mouvement à la fois simple et complexe. Comme l'eau s'engouffrant en spirale dans le goulot d'un lavabo, les galaxies s'enroulent sur elles-mêmes dans des révolutions combinatoires que nous pourrions décrire comme essentielles.


Eclosion d'espace I rond-point Weisgerber à Arlon, 2006

Le rond-point de grande dimension peut être considéré comme l'une des portes principales de la Ville d'Arlon.


La sculpture constituée de douze fuseaux suggère un mouvement constant dans une croissance en spirale. L'oeuvre a une envergure de 11,3 mètres pour une hauteur de 8 mètres. Les douze fuseaux qui la constituent sont formés d'arceau en acier soutenant des voiles de métal perforé offrant dans le paysage urbain du carrefour comme un diaphragme sensible et translucide.

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Blue Note I Maison communale de Seneffe, 2006

Le métal est convié au sein d'une sculpture graphique qui joue avec la lumière, la couleur et le mouvement en un équilibre précaire, à la lisière de la rupture et de l'envolée.


L'oeuvre (acier inox et peinture, 300 x 300 x 140 cm.) est posée dans l'un des bassins qui avoisinent la salle à usage multiple située à la place Penne d'Agenais à Seneffe.


Les Ailes du temps I Aéroport national de Zaventem, 2004

Sculpture en acier inox (H 380 x L 250 x l 180).

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Croissance I rond-point de Notre-Dame de Grâce à Marche-en-Famenne, 2002

Sculpture de 6 mètres de hauteur en acier inoxydable.

"Symbole d'une entraide fraternelle pour atteindre les sommets, les formes successives s'épaulent l'une l'autre. Cette oeuvre peut aussi transcender une des étapes de l'évolution de l'Homme: 'l'homoerectus' qui se redresse et qui, depuis cette position debout nouvellement acquise, peut envisager une vue frontale, face à son destin." (Extrait de "Art public à Marche-en-Famenne")


Trois croissants et un arc I Parc du Scheutbos à Bruxelles, 2000

Cette oeuvre en acier rouge de 5,70 mètres de hauteur, a remporté le Concours de Sculpture de la Région de Bruxelles-Capitale en 2000. Elle fut installée dans le parc du Scheutbos en 2001.


Très légère malgré ses dimensions, l'oeuvre est constituée de trois croissants symbolisant la course de l'astre lunaire dans le cosmos. L'arc sortant de terre qui s'y rattache évoque le lien ténu entre le ciel et la Terre. Plus généralement, il s'agit d'une représentation symbolique de l'équilibre de l'Univers.


Sculpture murale I Espace 27 septembre de la Communauté française à Bruxelles, 1991

Sculpture de 15 m2 en verre acrylique, câble et tendeurs d'acier.

© Photographie de Paul Fumière.


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